Le Burkina Faso

Pays enclavé d’Afrique de l’Ouest de 20 millions d’habitants en 2020, il est classé parmi les dix pays les plus pauvres au monde, avec 4 burkinabé sur 10 vivant sous le seuil de pauvreté (revenu annuel inférieur à 230 euros), un indice de développement humain de 0,402, une espérance de vie de 61,7 ans et un taux d’alphabétisation plafonnant à 44% malgré de gros efforts pour l’améliorer.

Une tentative de développement autonome et pragmatique orientée vers la satisfaction des besoins élémentaires de l’ensemble de la population a été brutalement stoppée par l’assassinat de Thomas Sankara en 1987.

Cependant le nouveau régime, pour dictatorial et corrompu qu’il soit, a maintenu certain des programmes de développement adaptés aux conditions locales mis en place à l’époque Sankara, qui avaient notamment permis à l’époque d’assurer en quatre ans une autosuffisance alimentaire minimale.

Ainsi, bénéficiant des flux d’aide internationaux qui avaient été refusés à Sankara, le pays a pu développer partiellement les secteurs agricoles, éducatifs et de santé publique, comptant sur le courage et la détermination de ses populations, mais sans pour autant sortir de la pauvreté de masse.

Cette énergie à garder le cap d’un développement juste et durable malgré les grandes difficultés du quotidien est à la fois ce sur quoi ce projet compte pour assurer sa réussite et ce qu’il veut appuyer en apprenant aux étudiants de façon concrète ce qu’est le libre et en quoi il peut être une ressource pour le Faso.